Prysmian Group partenaire de Giancarlo Pedote

Le partenariat entre Prysmian Group et Giancarlo Pedote remonte à il y a plus de dix ans. Ensemble, ils ont remporté des victoires importantes à bord de plusieurs types de bateaux.

Depuis plusieurs années, Giancarlo Pedote et Prysmian traverse les Océans en remportant de nombreuses victoires, comme : la deuxième place à la Mini Transat 2013, deux premières places au classement mondial de la catégorie Mini, deux médailles « Champion de France Promotion Course au Large en Solitaire », deux titres de « Marin de l’année » ainsi que la victoire en Multi50 sur la Transat Jacques Vabre en 2015.

En participant au Vendée Globe, Prysmian Group et Giancarlo Pedote relèvent aujourd’hui un nouveau défi qui dépasse celui du sport en devenant ambassadeurs de valeurs positives qui les distinguent sur le plan international.

Comme prévu, ce dimanche à 13h15, le coup d’envoi de la 14e édition de la Transat Jacques Vabre a été donné en baie de Seine. Comme leurs concurrents, Giancarlo Pedote et Anthony Marchand ont alors mis le cap sur Etretat afin de parer une bouée de dégagement avant d’attaquer franchement les 4 350 milles du parcours à destination de Salvador de Bahia, au Brésil

Pour ce qui le concerne, le binôme italo-français de Prysmian Group, qui ne perd pas de vue que ses principaux objectifs sont de finir la course avec un bateau en bon état et d’engranger à la fois des milles et de l’expérience pour le Vendée Globe, a d’ores et déjà son schéma de course bien en tête.

Arrivée du bateau Prysmian à Salvador de Bahia.

C'est avec fierté que ce mardi 12 novembre, à 4h 41mn 57s (heure française), Giancarlo Pedotte et Anthony Marchand ont franchi la ligne d’arrivée de la 14e édition de la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre en 17e position de la catégorie IMOCA. Le duo aura mis 15 jours 15h 26mn et 57s pour parcourir les 4 350 milles théoriques depuis Le Havre à la vitesse moyenne de 11,59 nœuds, mais il a réellement parcouru 4904 à 13,06 nœuds. Son écart au premier Apivia est de 2j 3h 18mn 57s. Une place qui ne correspond évidemment ni à leurs attentes, ni à leur potentiel, mais les deux co-skippers de Prysmian Group, qui ont fait preuve d’audace en choisissant une option ouest finalement bien mal récompensée, ont aussi démontré toute leur persévérance en réalisant la moitié de la course à « cloche-pied » après un choc avec un objet non-identifié au niveau de Cap Vert. C’est, en effet, privé de son foil tribord et avec un safran endommagé que le binôme a terminé l’épreuve. Reste que si le classement n’est pas celui escompté, l’expérience a été riche pour le duo, et en particulier pour le navigateur Italien qui a non seulement cumulé de précieux milles en vue de sa qualification au Vendée Globe, mais aussi continué d’apprendre son bateau.

Témoignage:

Giancarlo Pedote, skipper de Prysmian Group : « Le fait d’arriver à Salvador de Bahia est évidemment une sorte de soulagement. L’option ouest que nous avons tentée comme quatre autres bateaux, s’est révélée éreintante, à la fois pour le bateau et pour les bonshommes car nous avons fait énormément de près dans des conditions de vent et de mer difficiles, mais en plus, elle ne s’est finalement pas révélée payante. On savait, dès le départ, que l’on s’engageait sur le chemin le plus compliqué, mais ça avait été un choix réfléchi, réalisé en accord avec notre météorologue la dernière nuit avant de quitter Le Havre. On a suivi notre plan initial sauf que le phénomène météo que l’on attendait ne s’est jamais produit. Evidemment, ça a été une grosse déception. Alors qu’on évoluait par 13°N et que l’on filait à plus de 15 nœuds de moyenne dans les alizés que l’on était content de retrouver enfin, on a entendu un grand « bam ». A ce moment-là, on était tous les deux à l’intérieur du bateau, concentré à la table à carte. D’un coup, le bateau s’est arrêté. On a constaté que le foil tribord était brisé et que le safran du même côté était endommagé. Ça nous a donné un gros coup au moral. « Dès lors, la course n’a cependant plus été la même. Sans foil tribord, en sachant que toute la deuxième moitié de la transat allait se faire en bâbord amure, on s’est clairement retrouvé avec la mauvaise chaussure. C’est le destin car c’est quelque-chose que l’on n’a pas pu contrôler. On a poursuivi notre course, mais en mode dégradé, ce qui explique notre vitesse, moins élevée que nos concurrents. « On a tenté une multitude de configurations différentes : ballasts pleins, vides ou à moitié pleins, quille plus ou moins droite… Il n’empêche qu’on n’a jamais retrouvé de plan antidérive. Le bateau n’a ensuite plus avancé qu’en crabe. « En course au large, c’est ainsi. On peut passer de l’euphorie à la tristesse en une fraction de seconde, mais il faut savoir se battre et rebondir pour avancer. C’est sûr que le plan de la performance, une 17e place, ce n’est pas ce que l’on venait chercher, et ce n’est pas si facile à accepter, mais ce que je retiens de cette course, c’est qu’elle a été une super expérience. Il a beaucoup de positif. Je ne regrette pas notre option ouest car elle m’a permis d’être confronté à des conditions rudes sur une longue durée et l’IMOCA est une classe on l’on progresse avec l’expérience. J’ai appris énormément de choses et j’ai pu définir différents axes de réflexion et d’amélioration en vue du Vendée Globe »

Anthony Marchand, co-skipper de Prysmian Group : « La course a été un peu plus longue que prévue, mais humainement, elle a été super enrichissante. Avec Giancarlo, on s’est super bien entendu malgré toutes ces péripéties. Ça a été une belle expérience. Moi, mais surtout lui, avons appris plein de choses sur le bateau. Il a également cumulé de précieux milles pour sa qualification au Vendée Globe, contrairement à certains. C’est sûr que 17e, ce n’est pas la place que l’on voulait faire au départ mais c’est ainsi. Notre option ouest aurait pu être un joli coup mais à mesure que l’on a avançé, le porte s’est refermée. Très vite, on s’est retrouvé bloqué et on a fait du près pendant une semaine. On s’est retrouvé en bottes et en ciré à planter des pieux pendant que les copains au sud étaient en short et en teeshirt dans les alizés bien établis. Ça a été hyper dur pour le mental, mais on est resté soudés et on n’a jamais lché le morceau, même ensuite avec ces problèmes de foil et de safran. »

Francesco Zecchi, Directeur Marketing de la Région Europe Sud du Groupe Prysmian : « Le choix tactique de Giancarlo et Anthony de se rendre dans l’ouest pour tenter de prendre la tête avant les autres reposait sur des prévisions météorologiques qu’il étudiait depuis longtemps et, comme il le savait bien, non sans risques. Un choix courageux qui souligne l’esprit de compétition de Prysmian Group. Malgré les évolutions météorologiques qui se sont montrés défavorables à ce choix, Giancarlo et Anthony ont réussi à retrouver la bonne trajectoire en sachant exploiter efficacement les alizés. Nous sommes très fiers de cette épreuve où Giancarlo et Anthony ont réussi à surmonter plusieurs moments critiques, tels que l’impact inattendu avec un OFNI. Cet épisode a provoqué plusieurs échecs, notamment l’impossibilité d’utiliser le foil tribord, empêchant le bateau datteindre tout son potentiel. Savoir faire des choix courageux et surmonter des moments difficiles représentent pleinement l’esprit du Prysmian Group et l’esprit #4people que nous voulons transmettre avec ce projet : valeur, résilience et détermination. »